top of page
Photo du rédacteurCharly . D

Direction Guatemala, en sac à dos

Dernière mise à jour : 2 avr. 2021

On rêvait d'un voyage de noce sortant des sentiers battus. Oui Venise sent la rose de l'amour. Oui, un spa / massage à Québec évoque la sérénité d'une vie à deux. Mais comment nous pouvions, mon amoureux Tony et moi, fêter notre union d'une manière qui nous ressemble ? En repartant sur les routes, sac à dos minimaliste sur les épaules, à la découverte d'un pays qui nous

ferait sortir de notre zone de confort : Le Guatemala. Pourquoi cette direction ? La découverte, la jungle, la vie intrépide d'aventurier passionnés, le partage de cultures ancestrales, sous le langue espagnol de mon cher papi.

©Charlène Dupasquier


15 jours à traverser le Guatemala pour en vivre le Nord, l'Est et le Sur-Ouest. Bienvenue en terre Mayas.

Toutes les photos ont été faites par nous mêmes. Merci de respecter le copyright.

©Charlène Dupasquier et Tony Charest


J-1 et 2 : 01 Février 2018, c'est l'envol mon amour !!! Arrivée à Guatemala Ciudad

“Le monde des Mayas est fascinant, la nature imprenable et époustouflante. Le vivre est un cadeau de la vie.''

Tout d'abord, comment partir en avion à moindre coût ?! Regarder tous les jours de l'année les aubaines de vol du site Flytrippers (#flytrippers #guatemalaciuadad)

https://flytrippers.com/montreal_fr.html

Je remercie cette belle gang de jeunes voyageurs pour avoir créé ce merveilleux site ! Billet d'avion aller-retour : 380 $ CAD avec les taxes ! Avouez que ça à bien de l'allure. Soyons flexibles cependant quant aux horaires de vol et les transits.

Départ à 23h00, vol de nuit avec escale à Mexico à 6h00 am. Avant de partir, pensez à vous inscrire sur le site du gouvernement, canadien à l'étranger, pour spécifier où vous êtes et être avertit des alertes.

Lors du transit, nous recevons un mail du gouvernement Canadien : Le volcan Fuego est en train d'exploser de joie. Les vidéos sur internet sont impressionnantes. La lave est expulsée à 500 mètres. Un rayon de 80 km de protection vient d'être établit. Ça n'a pas l'air de bien déranger la vie guatémaltèque, aucune annulation de vol pour Guatemala Ciudad, la capitale à 2 pas du Fuego.

À Mexico, il faut repasser les douanes avec votre ticket de déclaration. Ne pas faire comme mon amoureux qui décide ne pas en avoir besoin et qu'une fois dans la fil d'attente, on nous dit que c'est obligatoire'. Après avoir mis 30 min à en chercher ce petit bout de papier qui vaut l'entrée dans la cité d'or, Tony fait un dernier essai auprès des gardes. Une chance, la vie vous apporte toujours ce dont vous avez besoin : une charmante jeune femme nous tend 2 feuilles de déclarations qu'elle avait en trop !


Guatemala Ciudad ... Un dépaysement comme je l'avais vécu en Afrique en arrivant à Dakar. Je ne vous conseille pas de rester dans la capitale. Nous devions dormir là cette nuit car le lendemain nous prenions un vol interne pour Flores à 6h am.

Mais c'est une ville dangereuse, même aux dires des guatémaltèques. Nous avions réservé l’hôtel Linda Vista 2 : Quartier très peu sécuritaire, hôtel plus que miteux. Notre chauffeur de taxi lui-même ne voulait pas nous laisser là. Il nous a donc amené dans un autre quartier à un B&B. Mi Casa, Tu casa. 60$ la nuit mais au moins, en sécurité et en très bonne compagnie. Merci à notre chauffeur, Jory Mario Ramirez !

La propriétaire Anna est adorable. Tout est cadenassé, barrières, grilles aux fenêtres et grand portail. On ne rit pas avec la sécurité dans la capitale et c'est comme ça un peu partout. Il faut tout de même souligner que certains quartiers valent la visite, comme les musées et son centre historique. C'est une ville qui possède une grande histoire, fondée à la place d'une grande ville maya nommée Kaminal Juyu.


J-3 : 03 Février 2018, première étape de l'aventure : Flores

“Péten. Un territoire ancestral chargé d'énergie, un lac, la jungle immense, les vestiges d'une civilisation Mayas à présent disparue ... mais pas complètement.''

Le vol interne se fait avec des compagnies locales (il faut compter un 180$ / personne environ), mais ça vaut le coup pour sauver 13h de route lorsque vous avez seulement 2 semaines de voyage. Un petit avion pour un trajet d'une heure. Après une nuit agitée à Mi Casa Tu casa au son d'une discothèque à deux pas, nous arrivons sur Flores à 7h30. La région de Péten occupe le nord du territoire. Notre hôtel : La Posada de

Don José sur la minuscule et charmante île de Flores.


L'objectif est de rester quelques jours dans la région pour faire un treck de 3 jours dans la jungle à la découverte de la nature et des Mayas avec le site d'El Zotz et Tikal. Nous avons passé une bonne partie du matin à magasiner notre aventure, pour la trouver en fin de journée grâce à un bien heureux hasard.

Pour vous aidez si un jour vous désirez

vivre cette aventure : arrivée dans l'île de

FLores, des excursionnistes qui ne sont

pas reconnus veulent vous offrir à fort prix mais négociable, les trecks d'El Zotz et celui d'El Mirador. Prenez gardes, car un bon nombre sont des charlatans qui ne prendront pas votre sécurité en charge et qui ne vous offrirons pas la merveilleuse aventure que nous avons vécue. Nous avons nous aussi faillit laisser tomber car nous ne trouvions pas de compagnies de guides dignes de confiance (cf. photo des cartes officielles des guides certifiés). Mais la vie, une fois de plus, met sur notre route les éléments concourant à nos besoins. Nous avons rencontré en fin de journée un groupe de français qui voyagent autour du monde et qui viennent d'embarquer pour El Mirador, avec la Compagnie de Tourisme de Camineta ! Enfin une compagnie accréditée et surtout, dont les revenus retournent directement aux locaux et habitants Mayas. Nous signons avec eux 3 jours de treck dans la jungle pour traverser le site d'El Zotz jusqu'à Tikal (250$ chacun). Départ demain matin à 04h00 pour prendre le bus qui nous mènera jusqu'au village de Dos Aguas, où commencera notre magnifique aventure aux côtés de notre guide.

En attendant, nous passons l'après-midi à contempler le lac de Flores, nos repas principalement composés de tortilla de maïs, haricots rouges, avocats ... Nous mangeons local !

Nous embarquons sur la lancha de Carlos et de son petit fils Mario, un jeune handicapé trisomique vraiment adorable. Carlos n'arrêtait pas de nous répéter qu'il était spécial. Oui, son sourire et sa gaieté étaient spécialement belles.

Le lac est majestueux. On peut

apprécier sa grandeur, sa végétation et

tous les villages avoisinant : Flores, San

Andres, San Miguel et plus loin Santa Elena. Carlos nous emmène à l’île aux Iguanes géants rouges. Il est très aisé de les approcher. Il est possible de marcher sur l’île, mais l'eau et nous, c'est une histoire d'amour.



J-4 et 5 : 04 et 05 Février 2018, La jungle sauvage

“Mais quand un arbre tombe dans la jungle, qui l'entends ? ... le peuple qui sait écouter.''

Il est 4h00 du matin. Nos cœurs s'emballent, dans environs 3h, nous mettrons un pied dans la jungle pour n'en ressortir que dans 3 jours. L'excitation est à son comble, l'inquiétude aussi un peu. Inquiète de ne pas savoir si nous allons être en sécurité humainement parlant, avec un guide inconnu au milieu de la nature sauvage guatémaltèque. Par de mauvaises expériences passées, c'est le côté humain qui me rend méfiante, mais je n'ai aucunement peur de la nature ni de découvrir les belles personnes. Depuis toute petite, ma seule peur sont les Hommes mal intentionnés. Nous avons été prudents, mon amoureux est là et je m’apprête à vivre des aventures extraordinaires telles que je les aime, alors, abandonnons-nous à la vie, lâchons-prise et faisons confiance.

Après 1h30 de bus, nous arrivons à Dos Aguas. Nous attendons. Le guide est en retard. On rit avec l'autre groupe qui part pour EL Mirador sur mon inquiétude.

Nous rencontrons alors Ramirio (je crois), le chef de la compagnie pour ce village-ci. Nous avons tout de suite un excellent contact et il nous invite à voir ses perroquets (tradition ???) pendant que notre guide José Pop et Avelardo, le cuisinier, préparent le stock d'expédition. Nous avons de belles discussions. Nous sommes dans un village de descendance Maya, Les Q'eqchi, parlant principalement le Kekchi maya et apprenant l'espagnol à l'école. Ils se nomment eux-mêmes, gardiens de la forêt. Ils forment la 2ieme communauté en importance au Guatemala.


Nous avons eu l'occasion d'entrer dans la maison d'une vieille dame pour aller aux toilettes. Autant vous dire qu'ils vivent de pas grand chose. Et chez nous, beaucoup se plaignent de ne pas avoir assez. IL y a quelque chose qui cloche dans nos sociétés ! Deux mules partent avec nous. Elles transportent le matériel de campement la nourriture et l'eau. C'est Avelardo qui s'en occupe. Elles traînent, elles font des petits cadeaux puant sur les cordes, elles sont drôles.

08h30, nous sommes prêts. Nous partons du village à pied.

Comme mon genoux est blessé, Avelardo a mis mon sac à dos sur une mule. Mais normalement, les randonneurs sont censés porter leur propre sac lors du treck. Nous sommes vraiment choyés. Les 2 premières heures traversent une zone agricole encore peuplée, le long d'un sentier assez large. Le dépaysement sauvage n'est pas encore au rendez-vous même si c'est magnifique. Nous arrivons ensuite à l'entrée de la réserve de biosphère Maya, créée en 1990. Elle s'étent sur 21 129,40 km2. En plus d'entendre des singes hurleurs partout, de piler sur des serpents venimeux, comme les ''Mano de piedra'', on rencontre de gros crapauds à la peau urticante qu'il ne faut pas toucher. Là, la vie sauvage nous ouvre ses portent, nous accueille, nous berce. On se laisse prendre allègrement.

Dés la première journée nous avons été très chanceux en terme d'animaux : Évoluer au milieu des Singes araignées dans leur milieu naturel, les voir manger, nous intimider en secouant les branches. Des toucans, des colibris, beaucoup d'oiseaux dont je ne saurais dire le nom en français puisque le guide nous parle exclusivement en espagnol, sont également au rendez-vous. C'est vraiment incroyable cette puissance naturelle, toutes ces émotions que procure la jungle !

Mon bonheur de biologiste était à son comble lorsque nous avons vu des empreintes fraîches de jaguar. Les plantes et les arbres sont tout aussi majestueux et beaucoup guérissent le corps et l'âme. Bienvenue dans la plus grande pharmacie du monde !


L'arbre qui a émerveillé en premier nos yeux : la Ceiba pentandra . C'est l'arbre national vénéré par les anciens mayas comme arbre de vie et qui symbolise le foisonnement de la vie animale de la jungle de Tikal qui fut, il y a bien longtemps, la capitale de l’empire maya. José nous explique qu'il représente toute l'humanité vivant sur la terre. Ses racines, sont le monde des morts, le tronc la vie sur la terre et les branches et les feuilles, la vie céleste auprès des dieux.


La jungle est composée de beaucoup de strates différentes, peuplées de cèdre mexicain, de palmier cohun, d'arbre piment, du Noix-pain, etc. Les arbres et les plantes sont immenses ! Arrivés au campement 1 sur le site d'El Zotz, nous apercevons une multitude d'oiseaux tropicaux, dindons sauvages, un renard roux, un agouti et un geko. Nous n'avions qu'un petit kodak donc nos photos sont surtout mentales. On dîne et on soupe bien. Nos guides sont aux petits soins pour nous. Très traditionnel, la tortilla est à la base de chaque repas.

Le site de campement est très typique, on évolue aux cris des singes hurleurs et d'une centaines d'oiseaux tropicaux.





Nous filons à 17h00 pour monter une petite montagne proche du campement afin d'avoir une vue de 180 degrés sur la canopée. Au-dessus de la jungle, l'âme s'envole émerveillée ! Quelle merveilleuse sensation de voir la jungle à perte de vue. Quelle puissance, quelle énergie. C'est tout bonnement transcendant. 40 min de marche et vous avez ça sous les yeux .... MAGIQUE. On est tellement petit.


Il s'en est suivie une discussion passionnante avec notre guide sur la culture maya, les traditions, la spiritualité de nos deux cultures et l'avenir de la nature. Nous nous sommes étonnés sur notre facilité en espagnol !

À la descente, nous nous arrêtons au bord d'une falaise où nous attend quelque chose de très spécial: El Penon del Murciélagos. Cette falaise abrite des milliers de chauves-souris, qui à 18h00 s'envolent toutes ensemble pour aller célébrer la nuit dans la jungle. Être témoin de ce moment de vie sauvage est une aventure en soi. El Zotz signifie chauves-souris en Kekchi. Ce site est leur refuge, n.ous y avons été accueillis !

Le soir, José nous prépare une tisane de feuille de l'Arbol de pimienta qu'il avait ramassé pour notre mal de ventre. La nuit, lui et Avelardo se lèvent à toute les 2h pour alimenter le feu de camps afin d'éloigner les jaguars et veiller à notre protection.


Le lendemain nous visitons le site d'El Zotz en matinée, avant de s'enfoncer plus

profond dans la jungle en après midi.

Ce site est nettement plus sauvage que Tikal le plus connu. El Zotz était cependant très importante puisqu'elle était le relais des négociations et du commerce. Cette cité a été productive de 250 av. JC à 950 après JC. Le guide connait bien son peuple et son histoire. L'écouter en parler est fabuleux et intéressants !

Je lui raconte la célèbre légende qui dit que les Mayas ont disparus en s'élevant à

un degrés spirituel si haut qu'ils ont changé de plan astral. Il rit. En restant terre à terre, nous comprenons de ces dires que les Mayas, bien que très intelligents, ayant même inventé l'astrologie, n'ont pas su penser à leur avenir et ont dépouillé les ressources naturelles trop rapidement. Ils sont morts de faim, de soif en appauvrissant leur terre .... Ça me fait penser que l'espèce humaine n'a toujours pas compris la leçon...

Ci-dessous, un des temples enfouit sous la végétation. Attention aux serpents et tarentules lorsqu'on redescend. Ne mets pas ta main dans les feuillages mon amour !!


De plus en plus, le guide ouvre le chemin à la machette. De vrais Indiana John !

Le campement 2 est plus rustique encore. Nous avons eu la visite d'un Mano de piedra sur la dalle du campement. Pour la sécurité de tous, Avelardo a du le tuer ... pied nu avec un bâton .... Peur de rien ces hommes de la jungle !


J-6 : 06 Février 2018, L'arrivée à Tikal

“Les temples aussi majestueux que dans les livres. Trois jours dans la jungle suffit pour être dépaysé au milieu de la foule touristique. ''

Debout à 5h du matin pour partir à 6h. Plus de 5h de marche nous attendent pour se rendre à Tikal, site Maya très connu. Nous nous réveillons aux sons des singes hurleurs. L'instant est délicieux de sauvagerie. Ils crient de bonheur, c'est encore une belle journée en vie qui commence. Je me délecte de nos dernières heures dans la jungle, nos pas sont imprégnés de tous le sens de la nature. Nous n'en manquons pas une miette.

Le parc de Tikal est inscrit à l'UNESCO.

On admire ici l'architecture mise à nue par les chercheurs. Nous sortons de la jungle et y arrivons pas le temple IV. Le plus haut et le plus majestueux. Plus d'une journée est nécessaire pour découvrir le site dans son ensemble. Mais pour être honnête, nous étions tellement fatigués que nous avons admiré le temple IV et nous avons traversé la place principale pour se rendre à l'entrée du parc. Notre ticket d'entrée était compris dans le forfait de la compagnie, mais vous devez aller à la guérite pour le retirer. Nous devions accompagner un autre groupe pour la visite guidée qui dure 3h. Fatigués, sentant mauvais après 3 jours de treck dans la boue, mais heureux et fière de toutes ces émotions vécues, nous avions vu ce que nous voulions de Tikal alors nous sommes repartis par le bus de 14h. Un shuttle touristique qui vous ramène sur l'île de Flores en 2h.

Comment exprimer ce qu'on ressent lorsqu'on ressort d'une telle aventure en si peu de temps, si ce n'est que je suis pleine de gratitude envers la vie d'être ici et maintenant avec l'homme le plus merveilleux au monde, Tony !

De retour sur l'île de Flores, nous prenons ça tranquillement, retour au même hôtel (La Posada de Don José). Nous soupons dans la rue de la bonne nourriture pour 3$ (20 Qtz) sur un stand tenu par d'excellentes cuisinières locales improvisées.


J-7 : 07 Février 2018, Direction Rio Dulce - Auberge Finca Tatin

“Lorsque tu arrive dans un Eldorado improbable et que ta présence ici est inéluctable.''

La veille nous avions réservé notre billet de bus à la compagnie touristique pour Rio Dulce (4h de bus pour 125 Qtz soit environ 25$). La compagnie Fuerto del Norte est une bonne compagnie de bus plutôt confortable et sûre. La route est quand même bonne pour se rendre à Rio Dulce (contrairement à bien d'autres trajets que nous allons faire par la suite !). Rio Dulce, est vraiment dépaysante. La rue est jonchée de stand et de terrasses de magasins bondés. Ce que chez nous, nous appelons des souc. Ça grouille de vie, c'est vivifiant, malgré la pauvreté. Ça court partout, les moto et tuck-tuck roulent sur le trottoir. La musique est dehors et vibre à fond. Autant que nos coeurs. Nous n'avons pas pris de photo des rues dans les villes et villages traversés, en respect aux habitants démunis.

Nous trouvons tout de suite un vieux matelot qui nous informe pour les lanchas afin de réserver notre billet. Attention, les lanchas pour aller direction Livingston sur le Rio Dulce, sont seulement à 9h ou à 14h30. Il suffit de dire au capitaine où vous vous arrêtez. Nous allons à l'auberge Finca Tatin, au milieu de la rivière en pleine jungle (2ieme épingle rouge le long de la rivière sur l'image ci-contre Tiger Cave.). Sur le

bateau nous sympathisons avec un couple de jeune français médecins. Le capitaine fait un détour pour nous montrer le fort espagnol, restant d'un château, datant de plusieurs siècles. Nous flânons autour des petites îles mangroves. C'est de toute beauté. Aigrettes et oiseaux marins volent au-dessus de nous. Nous filons entre les villages. La vie bercée au fil de l'eau.



Le Rio Dulce est une importante porte d'entrée vers la mer des caraïbes. c'est le lien entre le lac Izabal et l'Océan Atlantique. Ce couloir biologique à grande biodiversité mesurant 43 km, a été déclaré Parc National en 1955.






Nous arrivons à notre Auberge le Finca Tatin. Rien que la vie du petit ponton jonché sur le bord de la jungle riveraine fait chaviré mon cœur, même si le bateau est bien stable !!

Le paradis sur terre ! Nous devions rester qu'une seule nuit ... Nous y resterons 3 jours. Si le temps n'était pas compté, je serais resté en ce seul lieu pendant au moins une semaine de ressourcement. Gâter mon âme et mon corps de toute l'énergie sereine qui règnent en ces lieux. Un paradoxe qui n'en est pas un dans la jungle. Le yin et yang sont partout. Pour comprendre le fonctionnement de l'auberge, il vous suffit d'écouter la vidéo ci-dessous :)

Le sauna ci-dessous ... Amis Hobbits, bienvenues !!



Notre première soirée est peuplée de rencontres merveilleuses, de rires autour de la grande table communautaire où chacun partage le même repas en échangeant des histoires de vie et des anecdotes de voyage. Pleine de gratitude, je souligne surtout la rencontre de Kimberley, une femme extraordinaire, au sourire bienveillant, qui a passé 2 jours en notre compagnie. J'espère que nos chemins se recroiseront. Au son berçant de notre première pluie torrentielle tropicale, après une pause relaxante dans la salle des hamac, la nuit fut douce. On est bien ici, hein mon amour ?!




J-8 : 08 Février 2018, Direction Livingston en kayak

“Au diable la sécurité et les vestes de flottaison ! La mer des caraïbes ne nous fait pas peur moussaillon.''

Après un petit déjeuner conviviale avec tout le monde, nous prenons des kayaks proposés par l'auberge (75 Qzt pour un double pour la journée si mes souvenirs sont bon). Accompagnés de Kim, nous décidons de rejoindre Livingston par la force de nos bras et de nos pagaies (oups, de nos abdos !).




Sur l'eau, quel délice de voir le reflet d’une jungle épaisse et mystérieuse. Les oiseaux chantent et s'envolent en une diversité d'espèces impressionnantes. Et la végétation imprenable est enchanteresse. Attention aux coups de soleil, il est coriace.

Au Guatemala n'attendez pas que l'on vous propose les mesures de sécurité que l'on vous donne à Zone Aventure ! La veste de flottaison, obsolète, les indications de parcours, obsolètes, l'heure de retour, approximatives. C'est l'Aventure avec un grand A et c'est du pur plaisir avec un lâcher prise comme le nôtre.


3h de kayak qu'ils disaient ... hum si la mer est calme ! Il nous a fallut une petite heure de plus. Le Rio Dulce n'est pas toujours représentatif de son nom. L'embouchure est parfois pleine de surprise. Une chance que notre niveau de kayak ne se laisse pas impressionner si facilement, mais j'en connais qui aurait été fort mal ! Nous sommes arrivés lors d'une mer très agitée. Les vagues impressionnantes ont fini de nous mouiller jusqu'à l'os, passeport et billets compris. Au milieu de tous les bateaux de pêches, la côte inaccessible, nous avions de plus en plus hâte que cela se termine. Épuisés à lutter contre la vague et slalomer aux regards des locaux, nous avions trouvé le lieu d'arrêt des kayak qui se trouve sur la terrasse d'un hôtel restaurant miteux ... Pas évident à trouver, la pancarte ne mesure pas plus que mon pied ! Mais nous sommes très heureux de cette expérience encore une fois mémorable.

Un arrêt restauration et recherche d'un cajero (distributeur de banque) est nécessaire.

Pas Évident non plus car les distributeurs ne fonctionnent pas toujours. Sur le Rio Dulce, c'est le seul endroit où s'approvisionné, à moins de repartir à la ville de Rio Dulce même. Il faut être bien vigilant, la plus part des hôtels restaurants et activités se payent en argent comptant.

Livingston, village coloré des Garifunas non loin des côtes du Belize. La diversité humaine est inattendue : Mayas, Indiens, Latinos et Garifunas se partagent les rues. La couleur et la chaleur de la Jamaïque se fait ressentir.

Mais ne vous méprenez pas. Après avoir discuté avec quelques latinos-africains aux allures de Bob Marley, ici, règne encore l'Apartheid, la ségrégation entre noirs et latinos. Un d'eux nous disait ''il n'y a rien de beau ou de cool ici. Pas pour nous en tout cas. C'est la misère et la drogue qui rythme nos vies et les guatémaltèques ne se mélangent pas avec les noirs.'' La rayonnante Livinsgton aux bâtiments colorés d'où s'échappe une musique de Bob Marley, est un soleil que pour le touriste de passage. C'est ma seule déception. Le tour du village est assez rapide. De la drogue ou des armes, vous sont proposées des dizaines de fois au creux de l'oreille par beaucoup de locaux ! Mais c'est un lieu, un peuple très intéressant à rencontrer. J'espère que dans les années à venir, leur conditions s'amélioreront.


Pour leur histoire unique voici un excellent article: https://l-express.ca/livingston-au-guatemala-terre-des-garifunas/


Nous reprenons la lancha privée de Finca Tatin vers 16h15 pour rentrer à l'auberge. 1h de trajet assez drôle puisque nos kayaks accrochés hasardeusement par le conducteur passaient leur temps à se retourner. Un des kayaks a fini dans la lancha. On ne se serait jamais rendu sinon ! Une belle soirée / souper communautaire nous attendent. Encore un moment délectable en compagnie de tous les voyageurs rencontrés la veille. De nouveaux visages sont apparus. Un tatoueur tatoue le monde sur place. Avec Tony nous hésitons à faire enfin notre tatou de mariage. Mais ne le faisons pas à la hâte sans l'avoir dessiné au préalable. Ce symbole est important pour nous, même si le moment s'y prêtait fortement.



J-9 : 09 Février 2018, De Rio Dulce, direction Lanquin

“Si tu n'as jamais cru un jour, mourir d'une crise cardiaque sur la route à chaque virage, c'est là que sonne le glas .''

Il est 07h00 et le matin se lève sur la paisible Finca Tatin. Après le déjeuner, c'est avec tristesse que nous quittons nos acolytes de voyage (Kim et Verena les deux allemandes, Kimberley notre voisine Canadienne anglophone et tous les autres dont je tairai le nom).

Nous prenons la lancha de l'auberge à 09h00 pour retourner à Rio Dulce. Nous avions déjà les informations importante sur notre trajet pour rejoindre Lanquin, qui se situe plus au centre Ouest du pays. Nous Allons au Sun Dog Café à Rio Dulce pour prendre nos tickets de bus direction Lanquin (cela s’avérera un shuttle touristique mais où nous seront que tous les deux Tony et moi ... là encore, la vie veut m'apprendre la confiance en autrui.) Une longue route de 6h00 nous attend pour seulement 334 km et pour cause : l'état des routes !!!! Mais là, impossible de vous décrire quoique ce soit à ce niveau, il faut le vivre pour realiser l'ampleur des dégâts et des émotions qui vont avec ! Digne des grands reportages sur Geographic Chanel ou encore Explora. C'est simple, seulement les 2 premières heures sont sur une route goudronnée, traversant (malheureusement) des champs immenses de palmier à huile (si tu veux savoir le désastre écologique tu peux lire ici : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-huile-palme-catastrophe-ecologique-planetaire-13869/

puis ici pour comprendre ce qu'il se passe en Amérique Centrale :


Seulement après ces 2 courtes heures de bien-être, nous tombons dans un chemin de montagne, en terre ... enfin non, en cailloux et grosses roches, crénelé de faussés et de rigoles d'eau diluvienne, où chaque virage de donne envie de dire ''adieu monde cruel''. Âmes sensibles, s'abstenir. Avant d'entamer cette aventure routière, j'ai cru perdre on amoureux à jamais lors de l'arrêt pipi. Le chauffeur et Tony me laisse seul dans un genre de dépanneur gaz-bar, les portes grandes ouvertes avec vue sur sac-à-dos ... Je ne peux pas vraiment aller pisser maintenant moi aussi. Au bout de 10 min, le chauffeur revient et part s'acheter des collations. Pas de Tony ... 15 min... toujours pas de Tony mais sort des toilettes des hommes un gars mal flanqué avec un énorme fusil à pompe dans les mains !!! Le cœur m'arrête. La sueur au front et les larmes aux yeux, j'étais sur le point

de tout laisser là et de courir aux toilettes des hommes retrouver le corps de mon amoureux... Tony ressort à ce moment là, tout tranquille. Une peur et un stress complètement psychotique dont je vais me souvenir longtemps.

À part la mort cérébrale à chaque virage de montagne, la vue et les paysages étaient sublimes. Des petits villages isolés sont perchés là et il y a du monde avec machette et enfants à la mains qui sortent de partout sur le chemin. Nous avançons à 10 km/h, 20 quand c'est plus plat. Malheureusement, les magnifiques ravins laissent aussi entrevoir des cascades de déchets qui galopent sur la pente telle une coulée de lave sur un volcan.

Nous montons alors dans la boite de pick-up de petits gars répétant le nom de notre auberge ''Vista Verde''. Ne soyez pas surpris, même les enfants et adolescents travaillent pour les aubergistes et autres excursionnistes. Ouf on est en vie ...




Notre chambre est très confortable et sur le balcon, la vue sur les montagnes verdoyantes est imprenable. L'auberge porte bien son nom.

La région du centre Ouest est très montagnarde et escarpée. La pluie y est abondante et la flore s'en ressent.










on s'installe et on mange un gros burritos pour faire changement ;)

Au bar resto, évidement un groupe de québécois s'installe à côté de nous ! Deux couples et un gars, vraiment tous charmants avec qui nous avons passé nos 2 jours à Vista Verde. Demain, nous partons faire une excursion toute la journée avec eux à la découverte de Semuc-Champey.


Nous avons vraiment beaucoup rit avec eux. Ce voyage est rythmé de lieux et d'aventures magnifiques et les rencontres que nous y faisons le sont tout autant.




J-10 : 10 Février 2018, Découverte de Semuc Champey

“Un joyeux naturel aquatique où l’émeraude coule à flot, ça existe !''

Petit dej à 09h00 et obligation de laisser nos sacs à l'entrée car nous n'aurons pas notre chambre de libre ce soir. Obligation de dormir dans le dortoir... Décidément la vie veut réellement m'apprendre la confiance en l'être humain, c'est très clair. C'est correcte, je suis capable. Mon Tony lui, c'est le roi de la confiance sereine... nous formons un beau

mélange de bohèmitude et de pragmatisme sécuritaire en équilibre lui et moi. Le tout teinté d'Indiana john et de Gandhi.


À 09h00 départ pour Semuc Chamey, à 10, debouts à l'arrière d'une boite de pick-up à se faire brasser en tout sens pendant 1h30. J'adore ! C'est vraiment rocambolesque et fantastique le Guatemala. Le paysage est de toute beauté. Nous sommes toujours très impressionnés par la nature guatémaltèque. L'eau et la chaleur des tropiques ont façonné un territoire verdoyant et luxuriant . Et nous avons la chance d'avoir à chaque jour une météo parfaite.

C'est un paradis au cœur de la jungle. La géologie de la rivière Cahabon a façonné pendant des millénaires, un système de piscines naturelles posées délicatement sur un pont naturel de pierres calcaires d'environ 500 m de large. La rivière s'engouffre à toute vitesse en -dessous de ces bassins de couleur turquoise. La rivière est encastrée dans un sillon de montagne calcaire aérée par des cavités et grottes bâties par la force de l'eau de ruissellement.

©Charlène Dupasquier



Arrivé à Semuc-Champey, le guide de l'hôtel dédié à cette expédition ne nous laisse guère de temps. Tout de suite en maillot de bain, nous rangeons tous nos sacs dans le même coffre fermé par un cadenas. La première activité est vraiment folle : nous partons dans une grotte aquatique, où nous sommes la plus part du temps immergés dans l'eau, à la lueur d'une bougie faite-maison offerte par le guide à chacun d'entre nous. Je peux vous dire qu'il vaut mieux la tenir bien haut, votre bougie. Les trous dans les piscines naturelles de la grotte ne préviennent pas ! Les cascades à sauter non plus ! C'est de la bonne adrénaline douce et trippante à la fois, mais âmes sensibles attachées à la sécurité, s'abstenir. La seule sécurité mise en place : une corde le long du trajet pour t'indiquer où aller et surtout t'aider à rester à la surface lorsque les bassins sont trop profonds. Quelle sensation ! Après avoir passé 3h dans ses grottes à nager, plonger, sauter, passer sous des chutes et les sauter ensuite, nous revenons les zygomatiques bien tendues de rire, marqués comme des indiens de la suie de bougie.

Les grottes sont excitantes et magnifiquement fantomatiques.

Avant la pause dîner, le guide nous propose d'essayer la balançoire au dessus de la rivière... La meilleure explication sont les vidéos ci-contre !!!!

Nous avons la grâce et la légèreté du martin pêcheur.

Ais-je besoin de vous dire qu'avec la vitesse du choc dans l'eau, j'ai eu mal aux côtes, le thorax quasi enfoncé et le souffle coupé et Tony, le tympan explosé. Ouf, le choc ! Mais on a vraiment eu du plaisir. Surtout avec le groupe québécois délirant qu'on constituait.

La pause dîner se fait un peut plus haut, sous de petite tente de bois et de feuilles de palmiers, où des jeunes femmes préparent un buffet local appétissant. Le buffet est quand même un peu cher (35 Qzl) pour ceux qui veulent voyager économique, nous avions notre propre lunch.

Vers 13h, nous reprenons le chemin, traversons le pont pour rejoindre la bâtisse du parc. Un groupe de singes hurleurs nous attendant sagement dans les arbres. Première rencontre les yeux dans les yeux. Jusqu'à maintenant, ils nous avaient enchanté de leur cris de joie tout en se dérobant à notre regard. Mais là, je vous y prends petits primates! Nous pouvons apercevoir votre beau pelage, votre regard tendre et mystérieux.

Nous prenons ainsi le chemin de la colline. Un escalier de 500 marches suivie

d'une ascension de 30 min vous donnent accès à un point extraordinaire vous donnant une vue de 180°sur la rivière aux bassins turquoise. C'est aussi beau que dans les reportages photo ou documentaire télé. La créativité de la nature m'épatera toujours. Bien plus intense que n'importe quelle palette de peinture, le turquoise, le jaune et le vert se fondent en un arc-en-ciel faisant valser

les yeux. Une hymne aquatique à notre voyage de noces aux couleurs verdoyantes. Nous redescendront par l'autre flanc de montagne pour accéder aux bassin. Une pause baignade de 1h30 s'impose ! Nous sommes devenus les figurant du vieux film ''Lagon bleu''. Quel moment délicieux.




Nous rentrons vers 16h30 à l'auberge dans la même boite de pick-up. On demande au guide de s'arrêter au cajero du village de Lanquin pour retirer car comme toujours tout se paye en argent comptant et on ne sait jamais quand va être le prochain distributeur alors je vous conseille de ne pas prendre de chance lors de votre voyage.

Après une douche et une installation sommaire dans le dortoir, nous réservons à l'auberge notre shuttle pour la trajet de demain matin qui nous conduira jusqu'à Panajachel, sur le célèbre lac Atitlan. Nous allons ensuite au bar resto de l'auberge pour prendre l'apéro et manger avec la gang de québécois rencontrée. On a vraiment eu du plaisir. Les Guatémaltèques savent faire la fête croyez-moi ! La musique roule au fond, tout le monde danse, même les cuisinières et la serveuse ! Mon amoureux qui déteste danser, m'a même offerte une danse latino rien que pour moi ! La vie est magnifique quand on sait apprécier la moindre petite minute. Je me couche pleine de gratitude une fois de plus.



J-11 : 11 Février 2018, Bienvenue au Lac Atitlan

“Je vais finir par faire corps avec le siège du bus. Lui et moi devenons trop intimes.''

Il est 07h00, j'ai bien l'impression qu'Au bar, les voyageurs et les locaux ont fait la fête toute la nuit. Ma tête me fait mal , pourtant je n'ai bu que 2 verres de vin ... haaaa je me souviens, le gros choc que j'ai pris en plongeant de la balançoire sur la rivière ... ça doit être ça. Tony a lui aussi, toujours mal à son tympan.

Après un bon gros burritos déjeuner (... on connait ça nous les burritos ???? On s'en vient de fins connaisseurs !!!) nous prenons le mini -bus (shuttle) à 8h30 avec une coupe de voyageurs. Nous partons pour Panajachel (185 Qzl), 10h00 de trajet , comprenant

seulement 3 arrêts pipi. Ne buvons pas trop d'eau! Un long trajet, mais les chemins pour redescendre sont sensiblement moins pires que pour venir depuis Rio Dulce. Je n'ai pas eu peur de mourir cette fois. Nous traversons des paysages magnifiques et des villages chaleureux. Quelques villes nous ont cependant refroidit, sentant la misère noire et la corruption. Dans les villages, malgré la pauvreté, il fait bon vivre, mais dans les villes c'est une autre paire de manche. Pour certains lieux, le chauffeur ne voudra même pas vous arrêter là pour une pause toilette.

Il est 19h00, nous arrivons à Panajachel

de nuit. Quelques jeunes filles veulent trouver une lancha pour filer directement de l'autre bord du lac, à San Pedro de la Laguna, où nous allons demain. Nous préférons dormir à Panajachel cette nuit, pour profiter de cette charmante ville et de ses marchés avant de traverser. Nous avons opté pour l'hôtel Victoria. Nous demandons un tuck-tuck (ils vous demandent généralement 10 Qzl pour une course un peu partout dans le pays). La chambre est confortable bien que trop grande (2 lits doubles et 1 lit simple pour juste un couple ! 198 Qtz pour 2). Le petit déjeuner est compris mais il ne casse pas des briques comme on le dit en bon veux français. Le propriétaire est très gentil et accueillant. Après un petit souper sortie du sac dans la chambre, un bon repos s'impose. Je traite avant ça une sorte d'allergie et je ne sais quel insecte ou bactéries. Depuis 2 jours, mon corps est envahit de boutons rouges qui grossissent à vue d'oeil qui démangent et piquent comme une armé de fourmis croqueuses assoiffées de sang. Cela s'en vient épeurant ! Demain, je vais essayer de trouver une pharmacie pour montrer ça. Il me reste encore 5 jours avant de pouvoir consulter un médecin.


J-12 : 12 Février 2018, Entre feu et eau à Panarachel et San Pedro de La Laguna

“Et quand la terre en feu plonge dans l'eau bleue d'un lac à la vision Maya teintée de catholicisme .''

La nuit a été tranquille, étonnement. Je m'étais habituée aux bruits des motos, à la musique, aux chiens jappant et aux coqs qui préfèrent les cantonades nocturnes.

Nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse de l'auberge située sur le toit.

Au loin, sur les toits de la ville, nous apprécions alors la majestueuse puissance de ces cônes volcaniques qui pointent fièrement autour de nous.

Avant de prendre le traversier, nous voulons profiter de Panajachel. Il y fait vraiment bon vivre. C'est très coloré, la musique toujours au cœur de la vie Guatémaltèque

résonne à tue-tête. Nous traversons des petits marchés délicieux de couleurs, de chaleur, de beautés artisanales. Un jeune marchant nommé Alex, nous vend de magnifiques cadeaux à rapporter à nos proches et Tony lui négocie sa montre contre une superbe chemise tissée dans un arc-en-ciel pour lui et un carnet d'écriture tissé pour moi. Le jeune homme était tellement content d'avoir une montre qui ressemblait à celle qu'il avait perdue. Les gens sont charmants et aidant. Pour preuve, l'univers est encore à l'oeuvre. Alors que nous prenions un café sur une terrasse toute coiffée de verdure, une jeune femme parle avec nous. Mes fameux boutons mystiques

arrivent sur le sujet et il s'avère que cette gentille madame me donne l'adresse d'un médecin international ici même pour aller consulter. Nous sortons et comme Tony s'était fait proposé une belle chemise à très bon prix par une jeune locale, il décide d'y aller. Nous rencontrer alors une madame d'environ 60 ans, adorable qui vit ici pour prendre des cours d'espagnol, la belle Jeanne E. Daniel (Quelle belle personne). Là encore mes boutons arrivent sur le sujet. Magnifique, elle connait un excellent pharmacien médecin là, juste au coin de la rue ! Haaaa l’univers, tu m'en donnes de la confiance en la vie toi !

Vers 13h00, nous prenons une lancha à la volée (la 1ere est partie sans nous). Le lac est beau... C'est à la fois paisible et bouillonnant de vie magmatique. Direction San Pedro de la Laguna, repaire des bohèmes troubadours du monde entier.




Entouré de trois impressionnants volcans (Le Toliman, l'Atitlan et le San Pedro), plusieurs villages indigènes peuplent ses rives. Leur ascension est possible et offre des points de vues spectaculaires et c'est un endroit idéal pour l'observations des oiseaux. Il parait que le formidable Guan Cornu vole sur le sommet du San Pedro ;)



Nous nous dirigeons à pieds jusqu'au coffin du village à l’hôtel que j'avais réservé, Don Chema ... Mais ça ne m'a pas convaincu et comme il faut toujours écouter ses instincts, je réserve autre chose, le Jaramick. Une fois là-bas, il ne leur reste plus que des chambres à plusieurs et si nous la voulons seul, elle sera bien plus chère. C'est notre voyage de noces alors, non :) Encore là les instincts ont parlé, pour nous amener sur le chemin de l'auberge La Casa del Descanso ... Quel doux nom chante dans nos oreilles ! J'entends déjà le ''Chi va Piano, va sano'' de ma grand-mère. Ce sera là. Tony et moi n'avons même pas à parler, les yeux suffisent. Notre hôte, Bairon est vraiment gentil et paisible.

Nous comprenons pourquoi son hôtel porte ce nom. Nous devons porter notre linge au lundry service d'à côté et comme ici, les habitants sont multi-fonctions, il s'avère que le propriétaire possède aussi l'agence d'expédition d'en face. Nous prenons des infos pour une balade a cheval sur les monts au travers des plantations de café pour demain matin. Nous voulons quelque chose de différent pour vivre une autre expérience de ce lieu que celui qui est écrit partout, soit l'ascension d'un volcan. Je tiens à souligner l'extrême patience et la compréhension tendre de mon amoureux. Je m'ouvre à la confiance et il m'y invite et m'y berce.

Nous réservons dans une autre agence une sortie à cheval pour demain matin.




on s'arrête prendre un verre dans un petit resto que nous interpellait nommé ''Shanti Shanti'' , un peu alternatif et hippie, avec de la nourriture ethnique, teintée des pays de l'Europe de l'Est. Pas mal insalubre finalement avec les toilettes recouverts de .... défections ... oui oui, on peut le dire !


Nous décidons de ne pas manger là et on a bien fait car on s'est régalé avec notre 2iem choix : un BBQ de viandes grillées dans la rue, à ''EL Rancho'' ! Deux petits jeunes cuisaient plusieurs sortes de viandes sur le grill, embaumant la ruelle de mille et une odeurs alléchantes ! C'était délicieux et l'assiette pour 2 personnes à 50 Qtz, était très fournie. Nous avons mangé sur la terrasse arrière avec une vue splendide sur le lac Atitlan et les volcans. Le ciel et la lumière sur ce paysage était étrange et féérique. L'orage s'en venait et cela créait une atmosphère divinement intrigante.


Nous retournons prendre un verre dans un autre pub au coin de la rue, en ayant pris le soin d'aller acheter du chocolat pour le dessert. Vin, chocolat, soirée superbe avec mon amoureux, sur la mini terrasse à l'étage du pub, à observer la vie locale vue du ciel et les tuck-tuck qui se foncent dedans à vive allure. La musique de la ''Teuf'' électro que quelques bohèmes voulaient nous vendre, commence à se faire entendre. Nous faisons l'impasse là-dessus, puisque cette musique ne nous rejoint pas vraiment et allons se reposer à l'hôtel un peu plus tard.



J-13 : 13 Février 2018, Deux cow-boy à San Pedro de la Laguna et aller simple pour Antigua

“Y a comme un air de rancho dans le désert, comme une retrouvaille avec quadrupèdes à sabots que j'affectionne depuis l'enfance, là, au milieu des plantations de café.''

6h30 : Debout mon amour, on part faire du tape-cul équin ce matin !!

Je suis vraiment heureuse, la cavalière passionnée en moi, va retrouver le bonheur de poser ses fesses sur une selle et avec son amoureux en plus. Le tout au milieu d'un décor terrestre enchanteur. Cela faisait 2 ans que je me promettais de remonter à cheval. Il a fallut que j'attende San Pedro pour cela. Nous prenons un petit déjeuner dans la rue à côté de l'agence de tourisme où nous avions réservé notre activité (70 Qtz pour 2, pour 2h de randonnée équestre avec le seul ranch local.) C'est la fille du propriétaire qui est venue nous chercher, Lea, 13 ans environs. Elle a fière allure sur son

vélo, flanquée d'un grand et magnifique sourire. Elle nous pose pleins de questions et semble enchantée de bavarder avec nous. Le propriétaire est très gentil et très discret. C'est lui qui nous guide sur les flancs de la colline ce matin. Nous avons traversé les ruelles à cheval u milieu des gens, marchés et tuck-tuck, avant d'arriver au sentier de brousse pour monter la colline.


Nous traversons des plantations de café. Le cavalier nous explique qu'ils récoltent les graines rouges pour les faire sécher au soleil 4 jours durant. Nous avons pu les observer en train d'étendre les grains avec leur râteau, sur le sol. Nos têtes frôlaient plusieurs sortes de caféiers dont je ne me souviens plus les noms en espagnol.


Ça sent bien meilleur que les fils électriques des ruelles la demi-heure d'avant ! Retour à 11h15, après un moment délicieux sur un des plus merveilleux compagnons animales du monde et des paysages magnifiques sous les yeux.

Au retour, on se dit que finalement, on a prit tout ce qu'on avait à prendre pour nous à San Pedro. Nous filons donc dans une agence pour réserver un billet de shuttle direction Antigua. Le prochain est à 13h30 (160 Qtz pour les deux). Le temps de faire nos sacs, récupérer le linge au Lundry service et dire au-revoir à Bairon, notre hôte si calme et sympathique. Nous avons pris un trajet qui passe par la Sud du lac et non par le Nord via Panajachel. Il y a quelques années, ce trajet Sud était réputé peu sécuritaire avec beaucoup d'attaques et de vols sur les touristes. Mais à présent, les risques sont fortement diminués. Ce voyage m'apprend à lâcher-prise alors, même si une certaine méfiance persiste pour moi, je ne le laisse pas m'envahir par de sombres pensées et mon Tony m'y aide grandement. Nous fêtons la Saint-Valentin à Antigua alors, nous sortons de notre volonté de simplicité de baroudeur qui se contente de peu, pour louer un hôtel confort ++ au cœur de la belle ville coloniale. L'Hotel Real Antigua, pour 2 nuits. (60$ CAD pour 2 par nuit, petit déjeuner compris).

Le début du trajet dénote le certain manque d'organisation des pays du Sud. Haha , le gros bordel je dirais même en ces termes. Nous avons viraillé dans tellement de villages inutilement afin qu'ils regroupent les touristes dans les bons shuttle. Le reste du trajet fut agréable. Nous avons traversé la ville de Chimaltenango, où je n'aurai jamais lassé

trainer mes petites fesses de touristes.

Même le chauffeur de bus n'aurait pas

ne bonne douche (que Tony a du rendre

entre-coupée de l'assistance de l'équipe hôtelière à cause d'un bris d'eau bouillante), puis nous cherchons un restaurant pour se gâter. Ce sont nos 2 derniers jours et nous fêtons l'amour. Une note de 353 Qtz pour deux repas de mets locaux gastronomiques et gargantuesques, arrosés de bière et de vin. L'ambiance est merveilleuse et artistique, aussi bien murale que musicale. Un groupe de musique reprends des titres célèbres en espagnol. C'est parfois déroutant et amusant. considéré un éventuel arrêt pipi ici. Nous arrivons à Antigua. Il commence à faire

nuit. Le shuttle s'arrête aux abords d'une grande place avec un parc. Ça à l'air superbe. Nous sommes à quelques rues de notre hôtel. Nous ressentons tout de suite la forte influence des colonies espagnoles dans toute l'architecture et la décoration des bâtiments. J'ai hâte de voir ça demain. Je me sens déjà comme dans le pays de mon papi ... On dirait l'Espagne et surtout l'Andalousie, traversée de ses rues pavées. Nous posons nos bagages à l'hôtel. Prenons

La panse bien dodue, les yeux émerveillés et les oreilles sifflant des airs de Gypsi king, nous rentrons dormir.





J-14 : 14 Février 2018, Un dernier jour sous l'amour au faux air andaloux

“Mon papi et notre famille ont du déposer une partie de leur Aura ici ! Je les sens partout. Dans chaque architecture, dans chaque couleur, dans chaque mot. Ici, l'Espagne a posé son empreinte immuable et intemporelle ''

Antigua. Ville coloniale époustouflante. On peut dire qu'il est agréable de vivre ici. Trois colosses magmatiques entourent la ville situées dans une vallée qui produit, parait-il, le meilleur café du monde. On apprécie donc la vue du Volcan De Agua, Le Fuego (en éruption pendant notre séjour), et l'Acatenango.


Les charmantes rues pavées font changement de la terre et de la poussière. Elles invitent nos petits pieds à les parcourir sans artifice, à hauteur et à lenteur d'homme. Aux 4 coins de la ville, des monuments à l'architecture espagnol, ravissent nos yeux et invitent à la contemplation culturelle. Il y a comme

une ambiance de Sud de la France aussi : La Camargue avec ses ranchs de gardians. Il est certain que mes parents et mon grand-père auraient le coup de cœur pour cette ville. Nous ne sommes pas étonnés que cette dernière soin classée Patrimoine Culturel de l'Humanité. Sur ces collines, la pratique du vélo de montagne est courante. Avoir su plus tôt, Tony et moi on aurait chevauché cette monture mécanique pour gambader à la recherche des oiseaux endémiques de la région.


Beaucoup de voyageur s'arrêtent ici pour prendre des cours d'espagnol et de salsa. Il y a énormément d'écoles et d'étudiants.

De plus, les rituels pour la préparation de la semaine Sainte commencent. Il y a des rues jonchées d'ornements floraux, les enfants et les femmes arborent fièrement le point noir tracé à la suie sur leur front et les pâtisseries spéciales pour les offrandes remplissent les étalages.


À 9h00, nous partons à la découverte, de ruelles en ruelles, de marchés artisanaux en marchés aux puces, jusqu'à monter la colline qui offre une vue panoramique sur la ville et le volcan De Agua. Les boutiques d'artisanats sont nombreuses et j'adore le style des bâtisses et l'architecture. Les détails de ces grandes portes en bois serties de ferrailles

sculptées, jusque dans les enseignes en fer forgée nous ravissent.

Pour quelques Quetzals dans une épicerie, nous nous attrapons du fromage et du jambon, et dans une excellente boulangerie artisanale qui sent bon les souvenirs d'enfance à la campagne, du pain et un cake aux bananes sans gluten ... Ça goûte le ciel ! Celui d'antan, celui de la fabrication à la main, le vrai et le pur travail sein et naturel au feu de bois.




Nous allons pique-niquer en haut de la colline, en face de l'impressionnant De Agua qui a la tête dans les nuages mais pas les pieds dans l'eau.


Je suis assez surprise arrivée en haut ... Je ne m'attendais pas à autant de touristes qui paradent en petites sandales sous la frénésie des selfies, tous colmatés les uns sur les autres. Des bus de voyages organisés par dizaines... ok, la colline est accessible de l'autre côté par la route .... Dommage ! Cela reste beau tout de même. Nous, nous avons eu une grosse ascension de 15 min par des escaliers plein de terre haha.

Nous surplombons la ville et la vue est splendide.




L'après-midi se remplit de couleurs. Nous sommes conquis par les grands marchés d'artisanat. Tony se dégote quelques souvenirs tissés dans un arc-en-ciel et moi quelques bracelets, au travers de beaux échanges avec les locaux.








Nos pas nous ont ensuite amené au paradis .... Mon paradis ..... le musée / marché du CHOCOLAT GUATÉMALTÈQUE ..... un des meilleurs au monde. Ils n'excellent pas que dans le café, croyez-moi. Une fois de plus, sur le stand de dégustation, je me délecte de plusieurs sortes de chocolats qui goûtent encore meilleur les uns que les autres. De l'or brun sur mes papilles. La partie musée et histoire du chocolat est très intéressante. Les produits artisanaux sont nombreux : du shampoing et du savon au chocolat, à l'huile au chocolat, en passant par le thé chocolaté et les innombrables barres de chocolat, boissons, liqueurs et desserts. J'aurai dévalisé l'intégralité de la boutique

s'il me restait suffisamment de deniers ! J'ai pensé très fort à mon papa, très grand passionné et amateur de chocolat noir et qui m'a légué cette passion et ce sens gustatif aiguisé. Le personnel qui nous servait et donnait les explications était fort sympathique. Ils riaient de mon insouciance et émerveillement quasi enfantins.








Après ce moment de délice à l'état pur, nous reprenons les ruelles pavées, lentement, relaxant au rythme de nos pas, le soleil réchauffant notre visage. Nous nous faisons attrapés dans la rue par une jeune femme attirée par notre français. Elle nous invite, en parlant notre langue, à entrer dans son auberge de jeunesse, qui vient d'ouvrir. C'est une surprise et un enchantement spontané qui vient de s'ouvrir à nous. La jeune femme, Andréa, vient de créer avec son chéri, une auberge éco-responsable au design moderne et yogique qui est un vrai bonheur pour les yeux et pour le cœur : Le Andrea Hostel. Elle a fait une partie de ses études en France. Elle nous

a offert une heure de son temps à nous faire visiter son Hostel et la cuisine du resto tenue par un chef français vivant ici depuis longtemps. Au fil de belles discussions, nous recevons un câlin gratuit quand elle a su que c'était notre voyage de noce. Elle s'apprête elle aussi, à se marier avec son amoureux, qu'elle nous présente aussitôt. Dans son auberge, tout est très bien pensé et la fibre écologique est partout. Et quel design magnifique ! Un mélange de bois et d'industriel, très en vogue. Un endroit qui me plairait automatiquement, jusque dans mes couleurs préférées. Je vous laisse apprécier en image.






Ce petit bijou de porcelaine et de grés ci-contre est un filtreur d'eau. Une méthode seine et naturelle pour rendre l'eau potable. La cuve de grès à l'intérieure est confectionnée au pays même, et filtre l'eau sous 2h environ. À Antigua, vous trouvez ces petites merveilles partout, même en libre service dans la rue. Une belle alternative aux bouteilles en plastique. Si cela pouvait s'étendre aux autres villages !


En fin de journée, nous allons réserver un shuttle pour faire le trajet Antigua / Aéroport de Guatémala Cuidad pour demain matin. Notre hôtel nous prenait un tarif exorbitant alors nous l'avons réservé à l'agence de l'hôtel d'en face, bien moins dispendieuse. Notre vol pour le Québec partant à 11h00 du matin, le seul horaire de bus disponible pour arriver plusieurs heures à l'avance à l'aéroport fut 3h30 du matin.


Nous rentrons se changer à l'hôtel, en vue d'aller passer le souper et la soirée en ville. Nous prenons un premier verre au London Café. Bon ok, là, il n'y a pas vraiment de locaux et la langue officiel des gens du pub, c'est l'anglais. Nous appelons par skype les parents à Tony et leur montrons nos belles bagues de mariage tissées de simplicité. Le jeune couple de la table d'à côté nous ont écouté et nous félicite. Au moment de partir et de payer la note, la serveuse nous apprend que nos verres nous ont été offert par ce petit couple justement. Wow, encore une belle preuve que la bonté simple et spontanée existe encore partout et en tout temps. Nous récoltons ce que l'on sème, parait-il :)


Nous allons ensuite souper et se gâter pour notre Saint-Valentin, que, d'ordinaire, nous ne fêtons jamais car c'est une fête bien trop commerciale rongée par la surconsommation. Un autre souper GARGANTUESQUE ET DÉLICIEUX en tout cas. Le restaurant bien hispanique, la '' Casa Escobar'', à la décoration typique des haciendas camarguaises, est magnifique et le personnel charmant. Nous commandons notre vin et une plancha de viandes fumantes (lomo, chorizo. poulet et steak ...). J'avoue que malgré le côté très plaisant, j'ai un pincement au cœur pour ma fibre écologique bien que je sois flexitarienne.

Nous avons vécu de peu pendant 15 jours et là, on se laisse frénétiquement aller ... C'est de bonne augure tout de même.

Une des serveuses prends des photos des couples et nous offre la photo dans un petit cadre souvenir. Un moment délectable. Merci mon amour. Avec toi, je vis au quotidien un voyage extraordinaire. Feliz dia de San Valentin !


J-15 : 15 Février 2018, Adios mi amigo, nos volveremos a ver !

“Ce qu'il y a de bon dans le départ ?? '' Il commence le retour.'' (Yolande Chéné)


4h00 du matin , départ pour Guatemala Ciudad (1h30 de trajet prévus). Les yeux me piquent, il est bien de bonne heure ! Nous sommes seules dans la rue pavée, éclairée par quelques lampadaires jaunâtres peu puissant. J'ai l'impression d'être dans Harry Potter et que bientôt, le magico-bus va arriver à toute vitesse se dépliant comme un accordéon.

Personnellement, j'ai été malade la nuit. Tony lui, un peu aussi je crois. Probablement les excès de nourriture de la veille. Notre estomac n'était plus habitué à de gros repas aussi gras.

Nous sommes arrivés à l'aéroport à 5h00. Beaucoup de temps à attendre notre oiseaux de fer qui nous ramènera au bercail. Je m'ennui déjà de la route, de vivre au jour le jour, simplement, au grés des rencontres et des aventures au bras de mon chum. Je continuerai encore et encore. Et à contrario, nous avons hâte de retrouver notre famille, les enfants et notre chez nous aussi.


Il y avait un vol pour Mexico qui partait bien avant le nôtre à la même porte de terminal à 6h50. Nous avons pris une chance et demandé s'il restait des sièges pour embarquer sur ce vol (même destination, même porte, même billet à 2h de différence... Pourquoi pas ?!). Les assistants ont refusé...2 fois. Dommage. De toute façon, l'attente est relative, cela dépend de comment vous la voyez ! Pour le moment, elle me garde sur le chemin du voyage encore un peu :)

768 vues0 commentaire

Kommentare


bottom of page